« Femmes Administrateurs : un parcours à succès au service de la modernisation », article paru dans Les Annonces de la Seine du 19 décembre 2013 – numéro 72
Au 1er juillet 2017, les conseils d’administration des 2 000 plus grandes entreprises françaises devront compter 40 % de femmes administrateurs. Dans le cas où cet objectif, fixé par la loi Zimmermann du 27 janvier 2011, ne serait pas respect les administrateurs en poste verront leurs jetons de présence suspendus. Même combat dans les conseils d’administration des établissements publics et au plus haut sommet des trois versants de la Fonction Publique (Etat, collectivités territoriales et hôpitaux), avec les objectifs fixés par la loi Sauvadet du 12 mars 2012 : quota de 20 % de femmes à compter du 1er renouvellement du conseil, et 40 % à compter du 2ème renouvellement du conseil.
Ces objectifs quantitatifs pourront être atteints seulement si trois défis majeurs sont effectivement relevés au cours des prochains mois.
Le premier défi c’est la professionnalisation du statut d’administrateur. Les femmes peuvent être le moteur d’un changement conduisant les processus de formation à prendre le pas sur les processus de cooptation. Si les hommes naissent administrateurs, les femmes elles se forment à cette fonction. La qualité des formations proposées par les différents acteurs (IFA, ESSEC, …) suscite un grand intérêt chez les femmes qui souhaitent accéder à un mandat. Cette impulsion donnée par les femmes provoquera nécessairement une réaction chez les hommes.
En relevant ce premier défi, les femmes administrateurs pourront ainsi contribuer non seulement à l’amélioration des objectifs de parité mais aussi à apporter une modernité au sein des conseils portant les germes de nouvelles perspectives de croissance et compétitivité […]
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