C’est ce 11 Janvier que ce réseau de professionnelles du droit fêtera sa première année d’activité, en présence de Rachida Dati.
En dix ans, le nombre de femmes huissiers de justice a fait un bond de 120%. On en compte 800 en France sur 3 300 au total, 49 à Paris sur 165. De quoi réjouir Maître Astrid Desagneaux, fondatrice et présidente de l’association Femmes huissiers de justice de France (AFHJF) créée en décembre 2010. « Tout va bien pour notre profession » estime celle qui est aussi secrétaire de la Chambre Départementale des Huissiers de Justice de Paris.

Au Cannet, c’est la féminisation des professions libérales, autre chantier de l’UNAPL, qui a fait l’objet d’un débat.
Cette journée s’est déroulée autour du thème de la féminisation des professions libérales, enjeu fondamental dont l’Unapl s’est saisie notamment par le biais du think tank « Femmes Professions Libérales », créé à son initiative et lancé le 8 mars dernier au Conseil Économique, Social et Environnemental, sous le Haut Patronage de Madame la Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin.

Mes Chères Consœurs,
Nous avons le grand plaisir d’accueillir en tant que membre d’honneur de notre association, Madame Odile Faivre, Procureur de la République Adjoint au Tribunal de Grande Instance de Versailles qui soutient notre initiative féminine.

A la demande de Madame Dati, je me suis rendue accompagnée de Maître Larapidie, au conseil de la jeunesse du septième arrondissement qui s’est déroulé le 4 mai et ce afin de faire connaitre notre profession aux jeunes étudiants et de leur proposer des « jobs d’été « .

Astrid Desagneaux a inauguré, le 15 décembre 2010, son association Femmes Huissiers de justice de France, en présence de Rachida Dati, membre d’honneur.

Or être une femme dans ce métier est un véritable atout, estime Me Marie-Laure Vanlerberghe, seule représentante féminine dans une étude bordelaise composée de trois associés. « Notre sensibilité permet de résoudre en douceur les cas difficiles ». Même constat chez Me Marie Paule Houppe, une cinquantenaire qui affiche 25 ans de pratique à Lille : « Nous avons plus de doigté, faisons preuve de plus de psychologie.